Olivier Clément 30 ans
2011 Doctorat en Neurosciences Centre de recherche en neurosciences de l’Université Lyon1.
«Quelle structure contrôle le sommeil paradoxal (SP)? Une étude neuroanatomique et pharmacologique chez le rat».
«Quelle structure contrôle le sommeil paradoxal (SP)? Une étude neuroanatomique et pharmacologique chez le rat».
Actuellement en Post doc dans l’Equipe sommeil et mémoire du centre de recherche en neurosciences de Lyon à l’Université Lyon1.
Un jeune chercheur très prometteur qui étudie le rôle du sommeil paradoxal dans la physiopathologie de la dépression chez la souris. il existe deux types de sommeil: le sommeil lent (activité cérébrale et tonus musculaire réduits) et le sommeil paradoxal (absence de tonus musculaire et activité cérébrale intense).
Un jeune chercheur très prometteur qui étudie le rôle du sommeil paradoxal dans la physiopathologie de la dépression chez la souris. il existe deux types de sommeil: le sommeil lent (activité cérébrale et tonus musculaire réduits) et le sommeil paradoxal (absence de tonus musculaire et activité cérébrale intense).
L’homme rêve pendant le sommeil paradoxal.
Les travaux d’Olivier Clément ont permis de mieux comprendre les mécanismes neuronaux et les fonctions qui en découlent. Notamment les structures neuronales à l’œuvre dans la gestion des émotions. Il ouvre ainsi un champ très vaste de recherche sur la dépression génétique ou environnementale et la possibilité de nouveaux axes thérapeutiques pour le traitement de cette pathologie.
Ces travaux s’inscrivent dans la lignée de l’excellence lyonnaise reconnue leader mondiale dans le domaine de la recherche sur le sommeil, depuis la découverte du SP à Lyon, par Michel Jouvet en 1961.
Clémentine Hugol-Gential 28 ans
2012 Doctorat sciences du langage, école doctorale 3LA (laboratoire ICAR (UMR CNRS 5191) Lyon2) thèse en CIFFRE (ACCOR et SOFITEL) avec l’Institut Paul Bocuse.
«Le service au restaurant » analyse linguistique et multimodale des interactions entre personnel de service et clients».
Actuellement chargée de recherche au centre de recherche de l’Institut Paul BOCUSE.
Elle poursuit son travail linguistique et multimodal des interactions soignant/patients lors du service du repas à l’hôpital.
Le mérite principal de ces travaux est de parvenir à établir un pont concret entre la recherche en linguistique et les pratiques professionnelles: en particulier celle de l’hôtellerie et de la restauration.
Clémentine Hugol-Gential a réalisé des recueils de données vidéo dans différents restaurant de très haut niveau. Son analyse pose une expertise sur les compétences parfois très sophistiqués, interactionnelles du service.
Ainsi la proposition de commande, de dégustation des mets, la compréhension des attentes culinaires et culturelles, les savoirs implicites subtilement évalués du service du vin…
Cette observation (langagière et corporelle) de professionnels juniors et seniors ouvre donc la voie à la conception de nouvelles formations des personnels en restauration.
Cette approche scientifique, généralement pratiquée dans le monde anglo saxon, se situe dans un panorama de recherche internationale, sur un des éléments fondamentaux du patrimoine lyonnais: La Gastronomie.
En cela il contribue aussi à valoriser un ensemble de compétences et d’activités motrices de l’économie métropolitaine.
Leyla Pehlivan 27 ans
2012 Doctorat de Chimie Organique à l’Université lyon1 à l’institut de chimie et biochimie moléculaire et supra-moléculaires (ICBMS) laboratoire de catalyse synthèse et environnement CASYEN.
«Nouveaux systèmes réducteurs utilisant des hydrosiloxanes comme substituts des hydrures de bore et d’aluminium. Applications à la réduction de fonctions azotées et oxygénées», dans un partenariat industriel avec Minakem (Lille) et Rhodia(Lyon). ces travaux ont donné lieux à 7 publications.
Elle est actuellement en post doc au laboratoire de Chimie Catalyse, polymères et procèdes UMR 5265 de Lyon1, ou elle prépare des nouveaux polymères qui améliorent la performance des pneus, dans un partenariat avec Michelin. Les travaux de Leyla Pehlivan illustrent la coopération entre le monde académique (recherche fondamentale) et l’industrie (applications). Ils sont aussi directement issus de la réglementation nouvelle (REACH) concernant la production chimique, dans des conditions de sureté et de respect de l’environnement. Enfin, à ces adaptations préside aussi l’augmentation des couts et la raréfaction des matières premières.
Les « réductions » représentent une part importante des transformations chimiques, avec des produits dangereux et couteux, et les travaux de Leyla ont permis de s’affranchir de l’utilisation de ces produits en leur substituant de nouveaux réactifs, économiquement plus avantageux.
On peut dire de sa démarche scientifique qu’elle s’intègre à la fois dans mouvement global d’optimisation des procédés, sur une thématique phare de la métropole Lyonnaise : «La chimie et l’environnement».
Benjamin Pelloux 29 ans
2012 Doctorat de Sciences économiques des Universités Lyon2 et Amsterdam (GATE groupe d’analyse et de théorie éco +CREED center for research in experimental economics and political décision making)
«Sur le rôle des émotions et des liens sociaux dans les jeux de biens publics: études comportementales et neuro-économiques.»
Actuellement ATER (attaché temporaire de recherche et d’enseignement) à l’Université Lyon2.
Les travaux de Benjamin Pelloux sont à l’intersection de plusieurs sciences.
Sa démarche combine de façon innovante différentes méthodologies issues des neurosciences, de l’économie et de la psychologie. Il a développé un modèle théorique d’économétrie comportementale sur la prise de décision dans le partage de ressources monétaires, qui décrit les différences individuelles mobilisant l’empathie et le lien social (Interactions anonymes dans des jeux répétés).
Ce modèle a ensuite été testé en laboratoire en utilisant l’imagerie à résonnance magnétique(IRM).
L’examen neurologique des paramètres du modèle ont démontré la présence d’un réseau neuronal impliqué dans la prise de décision coopérative.
Des resultats passionnants montrent le rôle positif des émotions (le sentiment de culpabilité) et vérifient que les émotions « morales » sont nessécaires notamment à la coopération entre les hommes, si utile dans la création de « bien public ».
Benjamin Pelloux fait partie des précurseurs d’une approche scientifique transversale la Neuroéconomie, ou il a déjà réalisé plusieurs publications et communications.
Il entame sa carrière académique dans une thématique nouvelle, avec une réelle prise de risque et une insertion internationale immédiate, puisque ses travaux ont été réalisés en cotutelle par deux grands laboratoires européens: le GATE à Lyon et le CREED à Amsterdam.
Album photo de la remise des prix
